vendredi 21 avril 2017

Le pèlerinage du vote à l'élection Présidentielle

Pendant des mois puis avec une intensification croissante une campagne médiatique puissante. Tout le monde n'a cependant pas droit aux premières pages dans les magazines. La liberté financière domine hélas l'égalité...quant à la fraternité avec la politique...! Le pèlerin votant est influencé mais paraît-il la décision finale se ferait au dernier moment, dans l'isoloir, sorte de confessionnal républicain. Mécanisme compulsif? Le pèlerin votant est prit dans une dynamique nationale, dans une sorte d'entonnoir. Mais il reste libre de suivre la marche ou non. Ses aspirations et désirs se déplacent. Il sillonne. Il trépigne. Il éructe parfois. Direction gauche? droite? extrême gauche? extrême droite? centre? Mais que sont devenus les directions vertes ni gauche ni droite? Se sont-elles noyées dans le rouge, le rose? A ce propos, dans cette élection en France en cet an 2017 pas de poisson rose à suivre non plus, hélas. La palette du pèlerin votant est bien réduite aux grands courants avec quelques clones de petits formats. Ces petits poids qui établissent les équilibres et qui, par miracles, trouvent les 500 signatures et les mannes financières nécessaires. Harcèlements télévisuel, radiophoniques, papiers, postaux...Tout y est. Notre pèlerin votant se trouve confronté à tout cela. Il est poussé à voter. C'est son devoir. Sachant que le vote blanc n'est hélas pas comptabilisé. C'est l'exercice démocratique imposé. Quasi obligatoire. Crédential à deux tours, deux coups de tampon sur le carnet du pèlerin votant et au revoir, à dans 5 ans. Au soir du second tour, à 20h, le résultat de l'élection. L'apparition. L'illumination. Nous allons connaître le nouveau Président. Graal. Monarque républicain ayant abandonné son statut de droit divin, même peut-être avec l'appui d'un sens commun ou d'un banc de poissons roses. Miracle de petites urnes pour une grande élection comme dirait le canard. Coin coin. Le pèlerin votant aura voté, plumé dès son deuxième dépôt. Car tous les 5 ans ce pèlerinage là ne dure que deux fois quelques secondes et notre itinérant est amadoué en tous coins dans un dédale des sens. Glorifié, honoré puis aussitôt oublié. La marche reprend. Pour cinq ans. En fait ces deux tours de la présidentielle ne viennent que ponctuer la vie du pèlerin votant républicain presque au même titre que les municipales, les législatives, les départementales...Même parcours, même effets. A ceux qui croient en ces pèlerinages là...« Errare humanum est, perseverare diabolicum » ! :-) Mais laissons quand même une place au doute!

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